1. |
Grec Ancien
02:28
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J’aimerais être un Grec ancien
Me balader sur les chemins
Qui mènent au Parthénon
Mais non, non, non, non, non, non
Je n’suis qu’un petit Français
Qui vient des Monts du Forez
Ouais, ouais, ouais !!!
J’aimerais être un Grec ancien
Porter tout un tas d’machins
Un casque, une épée
Et même un bouclier
Enfin tout ce genre d’machins
Qui font qu’on est un Grec
Un Grec ancien !!!
J’aimerais manger un plat de pâtes
Tranquillement avec Socrate
Et puis faire une p’tite belote
Avec mon pote Aristote
Je voudrais jouer aux morpions
Dans un cours de Platon
Et puis faire du deltaplane
Avec Aristophane
J’aimerais être un Grec ancien
Pour me sentir citoyen
Et croire encore que la démocratie
Peut changer la vie
Sur la place publique je donne mon avis :
Oui, non, si ?, ah ! Bon.
Solo
J’aimerais être un Grec ancien
Me balader sur les chemins
Qui mènent au Parthénon
Mais non, non, non, non, non, non
Je n’suis qu’un petit Français
Qui vient des Monts du Forez
Ouais, ouais, ouais !!!
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Quisiera ser un Griego antiguo
Pasear por los caminos
Que llevan al Partenón
Pero no no no no no
Solo soy que un franchute
Que viene de los Montes del Forez
Sí, sí, sí !!!
Quisiera ser un Griego antiguo
Llevar un montón de cosas
Un casco, una espada
Hasta el escudo
En fin, todo este tipo de cosas
Que te hacen un Griego
Un Griego antiguo!!!
Quisiera comer un plato de fideos
Tranquilamente con Socrates
Y jugar al truco
Con el amigo Aristoteles
Quisiera dormir la siestita
En una clase de Platón
Y volar en alta delta
Con Aristofanes
Quisiera ser un Griego Antiguo
Para sentirme ciudadano
Y seguir creyendo que la democracia
Puede cambiar la vida
En la plaza pública, yo doy mi opinión:
Sí, no, ¿sí? Bueno…
Solo
Quisiera ser un Griego antiguo
Pasear por los caminos
Que llevan al Partenón
Pero no no no no no
Solo soy que un franchute
Que viene de los Montes del Forez
Sí, sí, sí !!!
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2. |
Dans le fond
03:58
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Dans le fond azuré
de tes yeux en amande
Y’a la neige en été
et le chemin des Landes
Y’a un pays disparu
qu’éclaire un soleil rouge
Y’a des filles aux seins nus
et des cadavres qui bougent
Ouais, tu vois,
y’a des choses non que j’oublie pas
Ouais, tu vois,
j’suis morose sans toi, sans toi
Ouais, c’est pour ça que je voudrais
que tu reviennes vivre chez moi
Ouais, tu vois, j’suis morose
sans toi, sans toi, sans toi.
Dans les reflets dorés
de tes longs cheveux blonds
Y’a un champ d’oliviers,
du thym et des citrons
Y’a Palerme et Florence,
des parfums d’Italie
Y’a l’hiver en Provence,
la langueur de midi…
Ouais, tu vois,
y’a des choses non que j’oublie pas
Ouais, tu vois,
j’suis morose sans toi, sans toi
Ouais, c’est pour ça que je voudrais
que tu reviennes vivre chez moi
Ouais, tu vois, j’suis morose
sans toi, sans toi, sans toi.
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En el fondo azulado
de tus ojos almendrados
Hay nieve en verano
y el camino de los Andes
Hay un país desaparecido
alumbrado por un sol rojo
Hay chicas con tetas al aire
y cadáveres que se mueven
Y sí viste, hay cosas que no me olvido
Viste, estoy bajoneado sin vos, sin vos
Y es por eso que quisiera
que volvieras a vivir en mi casa
Y sí, viste, estoy bajoneado
sin vos, sin vos, sin vos.
En los reflejos dorados
de tu largo cabello
Hay campos de olivos,
tomillo y limones
Están Palermo y Florencia,
perfumes de Italia
Está el invierno en Provence,
la languidez del mediodía…
Y sí viste, hay cosas que no me olvido
Viste, estoy bajoneado sin vos, sin vos
Y es por eso que quisiera
que volvieras a vivir en mi casa
Y sí, viste, estoy bajoneado
sin vos, sin vos, sin vos.
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3. |
Papillon
03:49
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Mariposa no pases
Sin posarte en mi rosa / boca
Papillon, toutes les fleurs
T’attendent et te tendent
Leurs pétales, quel bonheur !
Papillon, tu effleures
Leurs pistils puis files
Vers une autre aventure, quelle enflure !
Tu te poses, tu te glisses
Tu t’insères, tu t’immisces
Jusqu’au cœur des calices
Où tu pleurs de délice
Puis tu prends ton envol
Vers une autre corolle
Sans même regarder derrière toi
Sans te retourner une dernière fois
Papillon, quand tu meurs
C’est de joie, de plaisir, de bonheur
Car papillon, ton printemps
Durera jusqu'à la fin des temps
Tu te poses, tu te glisses
Tu t’insères, tu t’immisces
Jusqu’au cœur des calices
Où tu pleurs de délice
Puis tu prends ton envol
Vers une autre corolle
Sans même regarder derrière toi
Sans te retourner une dernière fois
Mariposa no pases
Sin posarte en mi rosa / boca
Tu te poses, tu te glisses
Tu t’insères, tu t’immisces
Jusqu’au cœur des calices
Où tu meurs de délice
Et moi j’envie ta chance
J’envie ton insouciance
Car papillon, tu ne connaitras pas
La fin de l’enfance.
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Mariposa no pases
Sin posarte en mi rosa / boca
Mariposa, todas las flores
Te esperan y te tienden
Sus pétalos, ¡Qué felicidad!
Mariposa, vos rosas
Sus pistilos, luego te vas
Hacia otras aventuras, ¡Qué suertudo!
Te posas, te deslizas
Te insertas, te inmiscuís
Hasta el corazón de los cálices
Donde lloras de delicia
Luego te echas a volar
Hacia otra corola
Sin siquiera mirar por atrás
Sin darte vuelta una última vez
Mariposa, cuando morís
Es de alegría, de placer, de dicha
Porque mariposa, tu primavera
Durara hasta el fin de los tiempos
Te posas, te deslizas
Te insertas, te inmiscuís
Hasta el corazón de los cálices
Donde lloras de delicia
Luego te echas a volar
Hacia otra corola
Sin siquiera mirar por atrás
Sin darte vuelta una última vez
Mariposa no pases
Sin posarte en mi rosa / boca
Te posas, te deslizas
Te insertas, te inmiscuís
Hasta el corazón de los cálices
Donde morís de delicia
Y yo envidio tu suerte
Envidio tu desparpajo
Porque mariposa
Vos no conocerás el fin de la infancia.
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4. |
Le Voilier
02:51
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J’avais vingt ans, c’était pas mal
A chaque instant, je mettais les voiles
Pour changer de paysage
Je partais pour l’autre rive
Là où c’est sûr que tout arrive
Ciel en arc et mer de rage
Je me souviens qu’en un quart d’heure
Pour un rien je donnais mon cœur
Puis reprenais mon voyage
S’il est vrai que tout se fige
Je vivais le doux vertige
De l’amour qu’on envisage, et ouais !
Et puis voilà qu’un beau jour
Entre Paris et Singapour
Dans la rue des longs départs
J’entre dans une petite bicoque
Aux alentours de five o’clock
Le bistrot du vieux hasard
Et là je trébuche sur tes yeux
Je chancelle puis tombe amoureux
Comme un soldat meure à la guerre
Ainsi débuta le Grand Jeu
Celui qu’on perd toujours un peu
Et qui finit six pieds sous terre
Au début, c’était pas mal
On a bu un verre de mescal
Et puis je t’ai embrassée
Tu m’as dit : « Il y a un bal
Dans mon lit, ça s’rait d’la balle
Que tu sois mon cavalier ».
Alors pour faire valser nos cœurs
On a fait le plein de liqueur
Et l’amour dans la foulée
Mais depuis lors je suis en rade
Bloqué au port de tes yeux fades
Le cimetière de mon voilier, et ouais !
Depuis ce temps je suis malade
Sur l’Océan de tes yeux fades
Et la chanson est terminée.
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Tenía veinte años, no estaba mal
A cada instante, izaba las velas
Para cambiar de paisaje
Me iba por la otra orilla
Donde seguro que todo pasa
Cielo en arco y mar de rabia
Recuerdo que en 15 minutos
A cambio de nada daba mi corazón
Y luego volvía a mi viaje
Si es cierto que todo se cuaja
Yo vivía el dulce vertigo
Del amor que se esboza
Y fue así que un buen día
Entre París y Singapur
En la calle de las grandes partidas
Entro en un pequeño boliche
Alrededor de five o’clock
El bistró del viejo azar
Y ahí tropiezo con tus ojos
Cojeo y caigo enamorado
Como un soldado muere en la guerra
Así empezó el Gran Juego
El que siempre perdés un poco
Y que termina seis pies bajo tierra
Al principio, no estaba mal
Tomamos un vaso de mescal
Y luego te besé
Me dijiste : « Hay un baile
En mi cama, seria bárbaro
Que fueras mi pareja ».
Entonces, para que valsen los corazones
Llenamos el tanque de licor
E hicimos el amor en la estela
Pero desde este tiempo estoy amarrado
Bloqueado en el puerto de tus ojos sosos
El cementerio de mi velero
Desde este día estoy enfermo
Sobre el océano de tus ojos sosos
Y la canción se acabó.
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5. |
Douce Méprise
03:32
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Tu le répètes et tu le jures
Tu sens nos coeurs battre en mesure
Mais le mien n’est plus en mesure
De supporter ton imposture
Car je n’étais sous ton emprise
Qu’à la faveur d’une méprise
Un rêve mort dans l’aube grise
Devant l’ampleur de ta traîtrise
Et ça me fait mal de voir
Ce qu’il est advenu de nous
Ce grand amour plein de gloire
Qui termine à genoux
Mais si tu veux encore de moi
Je t’en prie ne te prive pas
Tu sais que je serai pour toi
Jusqu’à la tombe et au-delà
Car mon amour, je te le jure
Je t’aime autant que je l’assure
Vivant ou mort, ton souvenir
Sera la muse de mes désirs
Car tu rayonnes dans ma vie
Comme un soleil pour les Incas
Au nom duquel je sacrifie
Ma peine et mon désarroi
Et c’est vraiment dommage
C’est la fin du voyage
Le bateau fait naufrage
Pas de bouée d’sauvetage
Et c’est vraiment dommage
Le radeau fait naufrage
Pas de bouée d’sauvetage
Et c’est la fin du voyage…
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Lo repetis y lo juras
Sentis nuestros corazones latir en compás
Pero el mío ya no es capaz
De soportar tu impostura
Porque solo estaba bajo tu influencia
A la favor de un error
Un sueño muerto en el alba gris
Frente a la amplitud de tu traición
Y me duele ver
Lo que advino de nosotros
Ese gran amor lleno de gloria
Que termina de rodillas
Pero si aún querés de mí
Te lo ruego, no te prives
Sabes que seré para vos
Hasta la tumba y más allá
Porque mi amor, te lo juro
Te amo tanto como lo aseguro
Vivo o muerto, tu recuerdo
Será la musa de mis deseos
E irradias en mi vida
Como un sol para los Incas
En nombre del cual sacrifico
Mi pena y mi desamparo
Y es una verdadera pena
Es el fin del viaje
El barco naufraga
No hay salvavida
Y es una verdadera pena
La balsa naufraga
No hay salvavida
Y es el fin del viaje…
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6. |
Comme un pendu
03:21
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Comme un pendu à sa potence
Au gré du vent, je me balance
Abandonnant mon existence
A sa légère inconsistance
Quand les corbeaux plantent leurs serres
Dans mes orbites et mes viscères
Que leur becs arrachent ma chair
Indifférent, je laisse faire
Entre mon corps et ma conscience
Compétition d'incompétence
De rêverie fantomatique
En obsessions neurasthéniques
Mon quotidien est plus merdique
Que tous les inspecteurs Derick
La pluie peut bien gonfler ma peau
Le vent a beau geler mes os
Ma gueul’ traîner dans le ruisseau
Tout va très bien dans mon cerveau
Entre mon corps et ma conscience
Compétition d'incompétence...
D'incompétence et d'inconstance
Déliquescence, dégénérescence !
Faut s'faire a tout même a la lose
Alors j'gratouille une ligne de blues
J'picole douc'ment mon pack de 12
Et j'tape dedans mon sac de bouse
Entre mon corps et ma conscience
Compétition d'incompétence.
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Como ahorcado en mi cuerda
El viento me balancea
Abandono mi existencia
A su ligera inconsistencia
Cuando me plantan los cuervos
Sus garras en los huecos
Cuando me arrancan los ojos
indiferente, los dejo hacer
Entre mi cuerpo y mi conciencia
Competición de incompetencia
De ensueño fantasmagórico
En obsesión neurasténica
Mi cotidiano es un embole
Desde el jueves al miércoles
La lluvia puede hincharme la piel
El viento puede soplarme su hielo
Mi cabeza rodar en el barro
Todo va bien en mi cerebro
Entre mi cuerpo y mi conciencia
Competición de incompetencia
De incompetencia, de inconsecuencia
Descomposición, degeneración!
Hay que acostumbrarse a todo
Entonces toco una grilla de blues
Chupando tranquilo unas birras
Y fumando mi paraguayo
Entre mi cuerpo y mi conciencia
Competición de incompetencia.
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7. |
L'Ennui
04:09
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Pour oublier un peu l’ennui
Je t’ai fait monter dans mon lit
On a baisé comme des malades
On a rejoué le Marquis de Sade
Ouais mais maint’nant, c’est terminé
J’peux même plus faire comme si j’me f’sais pas chier
Oh ! Les beaux jours
Le bon temps et l’amour
Sont si loin
Quand mes mains
Caressaient le pourtour
De tes reins
Et quand mes mains
Dessinaient le contour
De tes seins
Pour toujours
Je pensais que l’amour
Etait mien.
J’ai tout tout tout, j’ai tout essayé,
J’ai tout fait pour oublier
Je me suis enfui
J’suis parti, j’ai quitté mon pays
Mais non, y’a rien à faire
C’est toujours la même putain d’fucking galère
Oh ! les beaux jours
Le bon temps et l’amour
Sont si loin
Quand mes mains
Caressaient le pourtour
De tes reins
Et quand mes mains
Dessinaient le contour
De tes seins
Pour toujours
Je pensais que l’amour
Etait mien.
Pour oublier un peu l’ennui
J’me prends un cuite tous les samedis
Avec des gens qu’j’appelle mes potes
On s’fume des pètes on s’taxe des clopes
Ouais, c’est trop trop trop bien la vie
Ouais j’ai trop trop trop plein d’amis
Mais les beaux jours
Le bon temps et l’amour
Sont si loin
Quand mes mains
Caressaient le pourtour
De tes reins
Et quand mes mains
Dessinaient le contour
De tes seins
Pour toujours
Je pensais que l’amour
Etait mien...
Et ben non !
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Para olvidar el aburrimiento
Te hice subir a mi cama
Cogimos como enfermos
Repasamos el Marqués de Sade
Sí, pero ahora se acabó
Ya ni puedo fingir que no estoy aburrido
Oh ! los bellos días
El buen tiempo y el amor
Están tan lejos
Cuando mis manos
Acariciaban la curva
De tu cintura
Y cuando mis manos
Dibujaban el contorno
De tus senos
Por siempre
Creía que el amor
Era mío
Todo, lo intenté todo
Hice de todo para olvidar
Quise escapar
Me marché, deserté mi país
Pero no hay nada que hacer
Sigue siendo la misma puta mierda
Oh! Los bellos días
El buen tiempo y el amor
Están tan lejos
Cuando mis manos
Acariciaban la curva
De tu cintura
Y cuando mis manos
Dibujaban el contorno
De tus senos
Por siempre
Creía que el amor
Era mío
Para olvidar un poco el aburrimiento
Me mamo todos los sábados
Con unas gentes que llamo amigos
Fumamos porros, cambiamos puchos
La vida es verdaderamente genial
Y estoy lleno de amigos
Pero los bellos días
El buen tiempo y el amor
Están tan lejos
Cuando mis manos
Acariciaban la curva
De tu cintura
Y cuando mis manos
Dibujaban el contorno
De tus senos
Por siempre
Creía que el amor
Era mío...
Y no!
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8. |
Petit Léon
03:47
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Petit Léon descend de la montagne
Il marche et court à travers la campagne
Il aimerait savoir d’où vient le vent
Et jusqu’où le mèneront les courants
De l’eau qui coule au fond des mers
Du sang qui court au fond de ses artères
Petit Léon sait bien qu’il a le temps
C’est vrai, oui mais il est très impatient
Petit Léon, tout ira bien
Petit Léon, suis ton chemin
Petit Lion s’en va dans la savane
Avec les singes, pour manger des bananes
Il veut savoir où vont les éléphants
Jusqu’à vers quel improbable couchant
Et quand il chante le sommeil
Petit Léon s’endort comme un soleil
Il tourne encore sur lui-même un instant
Puis d'un arc-en-ciel fait son toboggan
Petit Léon, tout ira bien
Petit Léonon, suis ton chemin
Petit Léon s’envole dans les airs
Comme une étoile filant dans le désert
Il appartient à tous les horizons
Du monde entier il a fait sa maison
Quand tu passes au-dessus des toits
Petit Léon nous ne voyons que toi
Ton voyage est notre plus grand espoir
Mais n’oublie pas de revenir nous voir
Petit Léon, tout ira bien
Petit Lion, tu verras, demain
Petit Léon, tout ira bien...
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Leoncito baja de la montaña
Camina y corre a través de la campaña
Quiere saber de dónde viene el viento
Y hasta donde lo llevarán los ríos
Del agua que corre en los mares
De la sangre que fluye en sus arterias
Leoncito sabe que tiene tiempo
Sí, pero es muy impaciente
Leoncito, todo irá bien
Leoncito, seguí tu camino
Leoncito se va en la sabana
Con los monos para comer bananas
Quiere saber a dónde van los elefantes
Hacia que puestas de sol improbables
Y cuando se canta al sueño
Leoncito se duerme como un sol
Gira sobre sí mismo un instante más
Y del arco iris hace su tobogán
Leoncito, todo irá bien
Leoncito, seguí tu camino
Leoncito se echa a volar
Como estrella cruzando el desierto
Pertenece de todos los horizontes
Del mundo entero hizo su casa
Cuando pasas arriba de los techos
Leoncito, solo te vemos a vos
Tu viaje es nuestra mayor esperanza
Pero no olvides de volvernos a ver
Leoncito, todo irá bien
Leoncito, ya verás, mañana
Leoncito todo estará bien
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9. |
La Route
03:32
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Ecoute la route qui t’appelle
C’est ton prénom qu’elle épelle
Dans la nuit, on n’entend qu’elle
Sa p’tit’ rengain’ sensuelle
T’entends la route qui t’appelle
Sa petite ritournelle
Te retourne la cervelle
Et tu te sens pousser des ailes
Et tu bois un coup pour la route
Juste un’ dernièr’ petit’ goutte
Un’ dernièr’ larme au fond du gosier
Et c’est r’parti, i faut d’jà t’en aller
T’entends la route qui t’appelle
Sa chanson triste et cruelle
Vient t’arracher aux bras de celle
Qui-avait mis du bleu dans ton ciel
Car sur la route, y’a pas d’bonheur
De p’tit lac et puis des fleurs
Sur la route, t’as qu’la sueur
Et la rage au fond du cœur
Et si tu crèves au bord d’la route
Qu’est-ce que tu veux qu’on s’en foute
On n’ira pas te pleurer
Les chacals n’auront qu’à te bouffer
Car sur la route, t’as pas d’ami
T’es tout glacé dans ton lit
Ouais mais la route, c’est jamais fini
C’est même encor bien plus grand que la vie
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Escuchá la ruta que te llama
Es tu nombre que deletrea
En la noche solo se escucha a ella
Su refrancito sensual
Oís la ruta que te llama
Su cancioncita
Te da vuelta los sesos
Y sentís que te crecen alas
Y te mandas un trago por la ruta
Solo la última gotita
La última lágrima por la garganta
Y ya está, te tenés que rajar
Oí, la ruta te llama
Su canción triste y cruel
Viene a arrancarte de los brazos de ella
Que había puesto azul en tu cielo
Porque en la ruta, no hay felicidad
No hay laguitos, ni florcitas
En la ruta, solo tenés el sudor
Y la rabia en el fondo del corazón
Y si reventas al borde de la ruta
No nos importa un carajo
No iremos a llorarte
Los buitres te podrán morfar
Porque en la ruta no tenés amigos
Estás helado en tu cama
Cierto, pero la ruta nunca termina
Es aún mucho más larga que la vida
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10. |
Rêvicide
04:07
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Pourquoi veux-tu que je revienne
Comment veux-tu que je comprenne
Tu changes d’avis tous les deux jours
Tu changes de lit, tu changes d’amour
Et tant pis si je crève
De honte et d'effroi
Quand la nuit s'achève
Tu reviens dans mes bras
Mais les journées sont brèves
Et des que vient la nuit
Tu me tends tes lèvres
Tendres et tu t'enfuis
Nous deux c’est une histoire ancienne
Il n’y a rien qui te retienne
L'amour est morte, enterrons-la
Comme un cadavre au fond d'un bois
Et tant pis si je crève
De honte et d'effroi
Quand la nuit s'achève
Tu reviens dans mes bras
Mais les journées sont brèves
Et des que vient la nuit
Tu me tends tes lèvres
Tendres et tu t'enfuis
Le temps a mal fait son affaire
Et il n'y a plus rien à faire
Quelqu’un est mort au fond de toi
Et j’ai bien peur que ce soit toi
Et tant pis si je crève
De faim et de froid
Le blizzard qui se lève
M'emporte loin de toi
Et je courrai sans trêve
Sans boussole et sans but
Car je suis le rêve
Que tu ne feras plus...
------------------------------
¿Por qué querés que vuelva?
¿Cómo querés que entienda?
Cambias de opinión cada dos días
Cambias de cama, cambias de amor
Y da lo mismo si reviento
De vergüenza y de pavor
Cuando termina la noche
Volves a mis brazos
Peros los días son cortos
Y apenas se pone el sol
Me tendes tu labios
Tiernos y te fugas
Nosotros dos somos vieja historia
No hay nada que te retenga
El amor se murió, enterrémoslo
Como un cadáver en el fondo del bosque
Y da lo mismo si reviento
De vergüenza y de pavor
Cuando termina la noche
Volves a mis brazos
Peros los días son cortos
Y apenas se pone el sol
Me tendes tu labios
Tiernos y te fugas
El tiempo hizo mal su asunto
Y ya no hay nada que hacer
Alguien murió dentro mío
Y temo que seas vos
Y da lo mismo si reviento
De hambre y de frío
La brisa que se levanta
Me lleva lejos de vos
Y correré sin tregua
Sin brújula ni destino
Porque soy el sueño
Que no tendrás más…
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11. |
Soleil de mes nuits
05:34
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Soleil de mes nuits
Toi qui consoles mes insomnies
Toi qui attises mon envie
Toi qui aiguises mon appétit
Toi qui infliges à la solitude
L’ardeur de ta révolution
Et l’éclat de ta combustion
Sur ma décrépitude
Je veux être le dieu que tu vénères
Qu’à moi seul s’adressent tes prières
Que tu craignes ma terrible colère
Je te veux docile et pas très fière
Soleil de mes nuits
Toi qui invites à la folie
Toi qui incites à l’euphorie
Toi qui excites mes amies
Je voudrais ne plus jamais voir le jour
Demeurer dans ton ombre pour toujours
Comme l’astre d’amour
Je veux être le dieu que tu vénères
Qu’à moi seul s’adressent tes prières
Que tu craignes ma terrible colère
Je te veux docile et pas très fière
Je veux être le dieu que tu vénères
Que de mes yeux jaillisse l’univers
Où tu traînes, aveuglée par ma lumière
Je te veux soumise et prisonnière
Soleil de mes nuits
Toi qui soulages mes lubies
Toi qui partages mon ennui
Toi qui voyages sans un bruit
Jusqu’au plus profond de mes entrailles
Je ne veux plus que tu t’en ailles
Je ne veux plus de ce feu de paille !
Je veux être le dieu que tu vénères
Qu’à moi seul s’adressent tes prières
Que tu craignes ma terrible colère
Je te veux soumise et prisonnière
Je veux être le dieu que tu vénères
Que de mes yeux jaillissent l’univers
Où tu traînes, aveuglée par ma lumière
Je veux docile et pas très fière
Je veux être le dieu que tu vénères
Que tu fasses tout ce que j’te dis de faire
Que tu te taises quand je te dis de te taire
Que ton seul désir soit de me plaire
Je veux être le dieu que tu vénères
Qu’à moi seul s’adressent tes prières
Que tu fasses tout ce que j’te dis de faire
Même s’il s’agit d’assassiner ton frère...
Mon corps se fatigue à force de prendre des murges
Même pas encore trente piges et déjà un pied sur l'autre berge
Faudrait tourner la page, plus boire jusqu'à la gerbe
Faudrait jeter l'éponge, fumer un peu moins d'herbe.
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Sol de mis noches
Vos que consuelas mis insomnios
Vos que atizas mis ganas
Vos que afilas mi apetito
Vos que infligís a la soledad
El ardor de tu revolución
Y el brillo de tu combustión
Sobre mi decrepitud
Quiero ser el dios que veneras
Que a mí solo se dirijan tus rezos
Que temes mi terrible ira
Te quiero dócil y sometida
Sol de mis noches
Vos que invitas a la locura
Vos que incitas a la euforia
Vos que excitas a mis amigas
No quisiera ver más el día
Quedarme para siempre en tu sombra
Como el astro de tu amor
Quiero ser el dios que veneras
Que a mí solo se dirijan tus rezos
Que temes mi terrible ira
Te quiero dócil y sometida
Quiero ser el dios que veneras
Que de mis ojos nazca el universo
Donde te arrastras, cegada por mi luz
Te quiero sumisa y prisionera
Sol de mis noches
Vos que alivias mis antojos
Vos que compartis mis fastidios
Vos que viajas sin un ruido
Hasta el más profundo de mis entrañas
No quiero más que te vayas
No quiero más este fuego de paja
Quiero ser el dios que veneras
Que a mí solo se dirijan tus rezos
Que temes mi terrible ira
Te quiero dócil y sometida
Quiero ser el dios que veneras
Que de mis ojos nazca el universo
Donde te arrastras, cegada por mi luz
Te quiero sumisa y prisionera
Quiero ser el dios que veneras
Que hagas todo lo que te mande hacer
Que calles cuando de digo de callar
Que tu único deseo sea de complacerme
Quiero ser el dios que veneras
Que a mí solo se dirijan tus rezos
Que hagas todo lo que te mande hacer
Aun si se trata de asesinar a tu hermano
Mi cuerpo se cansa de tanto darle
Apenas 30 y ya un pie en el otro lado
Tendría de pasar la página no chupar hasta el chivo
Tendría que tirar la toalla, fumar menos porro
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12. |
La Sirène
02:18
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Sur le chemin jonché de pierres
Gisait une sirène
Elle sortait juste de la rivière
Et me dit sans gêne :
« Je t’aime, que tu es beau
Tu as vraiment tout ce qu’il me faut
Tu es sensible, humide et chaud
Tu es viril quand il le faut ».
Imaginez ma réaction
A une telle affirmation
J’étais figé sur place
Paralysé par l’angoisse
Mon tourment était intense
Et mon désarroi absolu
Je faillis perdre connaissance
Mais elle reprit sans retenue
« Oh ! Mon amour, comme je t’aime
Je t’attendais depuis toujours
Tu es ma vie, mon poème
Ma belle et tendre histoire d’amour
Corneille même n’aurait pu
Résoudre un dilemme si ardu
Bien qu’enflammé par la passion
Brûlant de désir pour ce démon
Je n’aimais ni la couleur
De ses écailles, ni son odeur
Moi qui, petit garçon,
Haïssait déjà le poisson !
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En el camino pedregoso
Yacía una sirena
Recién salía del rio
Y me dijo, descarada:
« Te amo, sos tan bello
Tenés todo lo que necesito
Sos sensible, húmedo y cálido
Sos viril cuando es preciso ».
Imaginen mi reacción
A una tal afirmación
Me quedé ahí, fijo
Paralizado por la angustia
Mi tormento era intenso
Y mi desamparo absoluto
Casi pierdo conciencia
Pero siguió como si nada:
« Oh! mi amor te amo tanto
Te esperaba desde siempre
Sos mi vida, mi poema
Mi bella y tierna historia de amor. »
Corneille mismo no hubiese podido
Resolver dilema tan arduo
Aunque encendido por la pasión
Ardiente de deseo por este demonio
No me gustaba ni el color
De sus escamas, ni el olor
Yo que de chiquilín
Ya odiaba el pescado!
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Grégoire Cheynet Montevideo, Uruguay
Le chanteur-compositeur-interprète Greg Cheynet est né en 1980 à Saint-Etienne (Loire). Il a passé son enfance dans l'amour des mots, avant de prendre une guitare une fois adolescent et de faire ses premières chansons. Commence alors un grand périple, qui l'emmène de Grand-Bretagne, au Chili et au Mexique avant d'atterrir en Uruguay, pays qu'il a choisi pour faire sa vie et sa musique. ... more
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